Le faut débat du peak oil.
Le débat sur la date d’occurrence du « peak oil », le seuil à partir duquel l’extraction de pétrole ne fera que décroître, est un faux débat. La différence d'échelle entre l'activité économique humaine et le processus naturel d’élaboration du pétrole rend la polémique vaine. En 2007, l'Humanité a consommé l'ensemble du pétrole qui s'est formé en un million d'années ! Cependant, cela éclipse les points fondamentaux de la question énergétique mondiale derrière des intérêts économiques de très courts termes.
Trop de CO2 tue !
Le débat nécessaire concerne le point de limite que l'Homme doit s'imposer concernant ses émissions d'équivalent CO2. Durant toute l'Histoire de la planète, l'évolution de la quantité de CO2 atmosphérique a été étroitement corrélée avec la température à sa surface, celle que l'on ressent, celle qui détermine nos climats... La tendance actuelle de l'évolution de la concentration de CO2 est extrêmement inquiétante. Depuis le début de la révolution industrielle, elle croît de manière exponentielle et dépassera très bientôt le maximum que la planète ait jamais connu selon nos connaissances de son Histoire. Le pétrole est non renouvelable et plus polluant que d’autres sources énergétiques connues et disponibles ! Là sont les véritables constats que nous devons faire et à partir desquels doivent être prises des décisions pour un développement soutenable.
Source: http://www.ifen.fr/
Horsmis le réchauffement global, l’induction de répartitions géographiques différentes des végétations et de l’agriculture, et les très probables diminutions de biodiversité, l’Homme éprouve des difficultés à prévoir ce qui l’attend dans un avenir proche. Toutefois, les réactions pour faire changer la situation sont relativement timides. Ainsi, nous évoluons au niveau mondial selon une tendance ressemblant au pire des scénarii présentés par le GIEC (Groupe Intergouvernemental d'Experts sur le Climat). Les agrocarburants doivent constituer l’un des outils pour atteindre la diminution nécessaire de nos émissions de Gaz à Effet de Serre et donc limiter le changement climatique. Certes, des progrès doivent être faits pour améliorer leurs performances et minimiser leurs impacts environnementaux, mais force est de constater que nous n'avons pas vraiment d'autres alternatives.
Les agrocarburants pour une nouvelle répartition des chances de développement.
La société mondialisée dans laquelle nous évoluons est tissée par des intérêts internationaux complexes. Le dénominateur commun principal de cet enchevêtrement de relations géostratégiques et commerciales est le pétrole. Aussi, la situation économique, dont nous mesurons les conséquences en cascade, vient se superposer aux autres : crise énergétique, écologique et démographique. Les agrocarburants pourraient grandement participer à amoindrir les conséquences socio-économiques de la crise actuelle grâce au potentiel d’emplois qu’ils représentent. La diversité des solutions de productions existantes autorisera une meilleure répartition de l'accès à l'énergie. Or celui-ci est un facteur limitant du développement. Sans énergie, il est plus difficile de transformer les matières premières, de leur donner une valeur ajoutée qui se traduirait par une augmentation des revenus et donc par de potentielles meilleurs conditions de vie.
Une partie de la solution seulement !
Les agrocarburants doivent intégrer un ensemble de solutions différentes et adaptées à leur contexte de mise en œuvre. Il s'agit d'appliquer le fameux adage : "Penser global, agir local". Différents processus existent pour l'élaboration de ces carburants. Chacun d'entre est plus ou moins adapté selon les contextes géo-climatiques, sociaux et politiques des régions concernées.
De plus, d'autres technologies existent pour la création d'énergie et doivent être considérées comme partie de la solution.
Quoiqu'il en soit, il semble qu'il faille raisonner l'utilisation énergétique et, de manière générale, consommer moins !
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